4 leçons tirées du livre Les Vertus de l'Echec

examens réflexion révisions Aug 10, 2024

L’échec, c’est l’équivalent du Joker dans Batman, c’est l’équivalent de la krypyonite chez Superman, c’est l’équivalent de Freezer chez Sangoku, c’est l’équ… Bref tu as compris, l’échec, c’est notre grand ennemi dans les études !

Nombreux sont les étudiants qui sont terrorisés à l’idée d’échouer. Pour eux, l’échec symbolise la honte ultime, il est la preuve qu’ils ne méritent pas leur place sur Terre et qu’ils ne valent finalement pas grand-chose…

Et si on changeait d’avis sur la question ? C’est toute la mission que s’est fixé l’auteur Charles Pépin dans son livre Les Vertus de l’Echec. Le philosophe cherche à nous faire comprendre que non seulement échouer ce n’est pas mal en soi, mais qu’au contraire, c’est même bien !

Dans cet article, je vais te résumer 4 leçons à tirer de ce livre, que je te recommande d’avoir dans ta bibliothèque quand tu sens que tu fais d’un ennemi quelque chose qui ne l’est pas du tout !

 

L’échec est bénéfique

C’est une phrase qui peut te paraître totalement contradictoire vu la vision que l’on a de l’échec : comment l’échec peut-il être bénéfique alors qu’au contraire, il nous freine dans notre progression ?

Echouer, ça nous permet d’apprendre plus vite et mieux. Pourquoi ? Parce qu’on a parfois besoin de passer à l’action, de tenter, pour mieux comprendre les subtilités de certaines choses

Et cette vision, on peut avoir du mal à la comprendre parce que culturellement parlant, on a une vision plutôt négative de l’échec.

Si tu vas du côté de la culture anglo-saxonne, tu constateras que les Anglais ou les Américains n’ont pas du tout le même rapport à l’échec, et qu’ils peuvent te mentionner leurs échecs sans cligner des yeux ni éprouver la moindre honte.

Pourquoi ? Parce qu’ils ont su tirer des leçons de leurs échecs et que ça leur permet de rebondir par la suite. Et c’est quelque chose d’important à retenir : quand tu es face à un échec, prends le temps de réfléchir à ce qu’il s’est passé.

  • Est-ce que tu n’as pas compris l’énoncé ?
  • Est-ce que tu ne comprenais pas le cours ?
  • Est-ce que as mal géré ton temps de révisions ?
  • Est-ce que tu as douté de toi ?

C’est grâce à cette analyse que tu comprendras mieux quelles actions mettre en place pour t’améliorer et ne plus refaire les mêmes erreurs.

Parce qu’en vrai, un échec n’est un échec que quand on n’en tire aucune leçon…

Et pour conclure, je te cite une citation du livre qui permet d’illustrer mon propos :

“ Le mode échec est souvent le point de départ d’une réflexion. Il ouvre des questions que nous ne nous serions pas posées ”

 

L’échec est nécessaire

Et pour t’illustrer ce propos, je vais te prendre un exemple bien particulier, mais si logique venant de moi : les mangas.

Comme tu le sais, si tu me suis sur Instagram ou Youtube, j’aime les mangas. J’en lis depuis que je suis petite, ils ont bercé mon enfance et ils continuent de me faire kiffer, au point où ça fait partie intégrante de l’image de Stud-ease.

Et comme tu peux le faire dans les mangas et les anime (même si t’es pas fan, tu as forcément entendu parler de Naruto, One Piece ou Dragon Ball Z), le personnage principal vit toujours plus ou moins les mêmes choses. C’est un personnage qui a des ressources insoupçonnées et qui passe par plein d’épreuves et de difficultés à surmonter pour véritablement éveiller son potentiel.

Tu te doutes bien que si Luffy ou Sangoku s’était arrêté au premier échec, le manga aurait fait juste un tome !

Dans ces histoires, on te montre que l’échec fait véritablement partie du chemin de vie d’un personnage. Que c’est nécessaire qu’il passe par là pour réussir. Et au final, c’est la même chose pour toi.

Bon moi, j’ai illustré mon propos avec les mangas, mais Charles Pépin l’illustre avec une citation de Bachelard que je te mets tout de même parce qu’elle est vraiment percutante :

“ L’erreur ne permet plus d’apprendre plus vite : l’erreur rectifiée devient, pour le savant, le seul moyen d’apprendre, le seul chemin pour découvrir la vérité ”

 

L’échec est la réussite - histoire de Rafael Nadal et Richard Gasquet

En lisant le titre, tu as dû te dire “elle se moque pas de moi un peu ??”

Mais oui ! Si tu as bien lu ma comparaison avec les mangas, tu comprends qu’au final, l’échec est une forme de réussite.

On va prendre l’exemple de la saga légendaire Dragon Ball Z… Dès les débuts de Dragon Ball Z, Sangoku se sacrifie et meurt en se battant contre son frère Radditz. A la suite de ça, Sangoku finit par se rendre chez Maître Kaïo et apprendre le Kaioken, ainsi que d’autres techniques pour aller de nouveau se battre contre Vegeta qui arrivera sur Terre un an plus tard.

C’est donc grâce à cet échec contre son frère au final, qu’il va réussir à tenir tête à Vegeta. Sans ça, la saga se serait clairement arrêtée à cet arc parce que clairement, Sangoku ne faisait pas du tout le poids.

L’échec de son premier combat lui a donc permis de réussir à développer de nouvelles techniques, une nouvelle force, qui lui permettent de terrasser les ennemis qui lui semblaient de base si inaccessibles.

Et l’auteur prend un exemple similaire et beaucoup plus réaliste : l’histoire entre les joueurs de tennis Rafael Nadal et Richard Gasquet. L’un est une légende, l’autre est connu évidemment mais n’a pas le niveau de Rafael Nadal, et pourtant… il y a quelques années, Richard Gasquet a terrassé Rafael Nadal, ce qui a changé le cours de l’Histoire. Je te laisse découvrir dans le livre et conclus avec cette belle citation du Général de Gaulle reprise dans le livre :

“la difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même”

 

L’échec est inévitable - Silicon Valley “fail fast, learn fast”

Enfin, sache que tu n’y échapperas pas. Oui, ça t’arrivera forcément un jour d’échouer.

D’ailleurs, ça t’est déjà arrivé : c’est comme ça que tu as appris à marcher ou à faire certaines choses quand tu étais petit.e ! L’échec est donc quelque chose qui t’a toujours suivi. Et c’est quelque chose qui te suivra toujours ! Donc autant en faire quelque chose d’utile non ?

Je trouve ça bien parce que c’est aussi un moyen de regagner en humilité. Ca nous permet d’avoir les pieds sur Terre. T’imagines si on ne faisait que les choses bien, la grosse tête qu’on aurait ? Non, c’est bien vraiment, de mordre la poussière, pour se remettre en question et ainsi évoluer. Parce que oui, on n’est pas parfait, et il nous faut toujours des moments pour nous le rappeler.

Donc quand tu essuies un échec, quand tu as une mauvaise note, peut-être t’es-tu un peu trop reposé sur tes lauriers ? Peut-être que tu ne travaillais plus assez et que le flop que tu subis te rappelle de persévérer et de te remettre à étudier ? Il n’y a que toi qui puisse répondre sincèrement à ces questions 😁

Je te laisse avec cette belle citation du livre :

“En nous rendant plus humbles, l’échec nous engage sur un chemin plus sûr. Il faut parfois retrouver la terre pour réapprendre à viser le ciel.”

Finalement, et c’est tout le but du livre, on se rend compte que l’échec fait partie intégrante du parcours de vie de chacun. S’attarder dessus, ce serait comme si tu t’attardais sur le fait que tu sois tombé.e par terre il y a 10 ans et que depuis tu n’aies plus réussi à marcher par peur de tomber de nouveau…

N’aie donc pas peur d’échouer, ne sois pas trop dur.e envers toi dans les moments où ça arrive, mais surtout, transforme cette situation en quelque chose de positif en tirant des leçons de tes échecs pour pouvoir t’améliorer !

Et surtout, améliore ta façon de travailler... Et pour ça, commence par la base : la prise de notes.

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